C’est par les froids matins au pied de notre Luberon que commença déjà à germer une idée.

Seule devant une feuille de papier blanche, impossible d’y coucher un trait de crayon, une ligne d’encre noire, pas même une caresse subtile de mon pinceau …

Après une balade dans les combes de la montagne, les poches remplies de milles merveilles glanées au fil de mes émois, je dépose sur cette page blanche mes trésors. Petites branches d’oliviers, chardons bleus momifiés, éclats de calcaire et d’ocre, cécidies de chêne, aiguilles et sapinettes de pins, …

Cette feuille vierge chiffonnée devint aussitôt chaotique, ronde, riche, structurée, Un paysage dont on ne peut se lasser !